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ACT-ON GROUP est fier d’accompagner un athlète tel que Helios Latchoumanaya, judoka handisport, qui vient de décrocher son 3ᵉ titre de Champion d’Europe ! Une performance exceptionnelle qui s’inscrit dans un parcours déjà admirable.

🥇 Persévérance, dépassement de soi et inclusion, Hélios incarne avec force les valeurs qui nous animent. Avec un palmarès riche de médailles paralympiques (bronze à Tokyo 2020, argent à Paris 2024) et de titres mondiaux, il continue de montrer l’exemple aujourd’hui.

🚀 C’est un vrai privilège de soutenir son ascension à travers le Pacte de Performance, avec la Fondation du Sport Français.

🔥Bravo Hélios !!!

MAN Truck & Bus est l'un des principaux constructeurs mondiaux de véhicules commerciaux. La MAN Sales & Customer Service Academy a lancé une initiative de transformation globale visant à remplacer son système de gestion de la formation existant par une solution Cornerstone OnDemand moderne et basée sur le cloud. En partenariat avec ACT-ON Germany, l'objectif est de déployer un LMS harmonisé et évolutif sur 60 marchés, afin de garantir la cohérence, de simplifier les opérations locales et d'optimiser la gouvernance mondiale.

LE BESOIN...

MAN avait besoin d'une plate-forme d'apprentissage de nouvelle génération capable de.. :

NOTRE RÉPONSE...

ACT-ON Allemagne a proposé un modèle de déploiement global basé sur les meilleures pratiques de clients similaires de l'industrie automobile :

AVANTAGES POUR LE CLIENT...

Une fondation prête pour l'avenir : la plate-forme est conçue pour une maintenance et une gouvernance à long terme, avec la capacité de répondre aux besoins futurs de localisation après la mise en service.


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Infineon est un groupe de semi-conducteurs fondé en 1999 et introduit en bourse au début de l'année 2000. Il est le leader mondial du marché des composants pour cartes à puce. La société s'est associée à ACT-ON GERMANY pour mettre en œuvre un système de gestion de l'apprentissage (LMS) Cornerstone à la pointe de la technologie dans le cadre de l'"écosystème d'apprentissage numérique Go-to-Market". Cette initiative vise à stimuler la croissance du chiffre d'affaires et l'engagement des clients grâce à des solutions de formation engageantes, évolutives et intégrées, adaptées aux parties prenantes internes et externes dans le monde entier.

LE BESOIN...

Infineon avait besoin d'un LMS robuste pour :

NOTRE RÉPONSE...

ACT-ON Allemagne a fourni un service complet d'implémentation de LMS en utilisant sa méthodologie structurée :

AVANTAGES POUR LE CLIENT...

Soutien durable : services après la mise en service, assistance technique et feuille de route pour l'amélioration continue.


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Comme chaque année, The Economist publie son numéro spécial annuel " The World Ahead ", qui se penche sur les grandes tendances et événements qui marqueront l’année à venir. Au-delà de sa « UNE » toujours « prophétique », qui laisse place à l’interprétation et l’imagination… ACT-ON GROUP vous propose un court "reader digest" prospectif en cette fin d’année 2024, quant aux 10 grands sujets clés qui marqueront à coup sûr l’année 2025 : une période pleine de changements… et d'incertitudes !

1 - DONALD TRUMP… LE CHOIX DE L’AMÉRIQUE !

La victoire de Donald Trump en 2024 et son retour à la Maison Blanche en 2025 auront des impacts profonds, non seulement pour les Etats-Unis, mais pour le monde entier. La politique « America First » pourrait fragiliser les alliances traditionnelles des Etats-Unis et avoir de vraies répercussions sur l’équilibre des forces mondiales, le commerce, l’immigration, la prolifération nucléaire et la géopolitique (UE, Ukraine, Proche Orient, Asie). Le tout dans un contexte de multipolarisation (et dédollarisation) complexe, sur fond de zones de guerres, avec un risque avéré de mondialisation des tensions, notamment avec la Chine et la Russie…

2 - LES ÉLECTEURS ONT ENVIE DE CHANGEMENT… 

Les différentes élections de 2024 ont vu les partis politiques en place échouer lors de tsunamis électoraux sans précédent. Certains ont été évincés (comme aux États-Unis et en Grande-Bretagne) ; d'autres ont été contraints à la coalition (comme en Inde et en Afrique du Sud) ; d'autres encore ont été poussés à la cohabitation (comme à Taïwan et en France). Ainsi, 2025 sera forcément une année d'attentes fortes de la part des électeurs. Reste à savoir si les leaders politiques sauront répondre aux attentes ? Tenir leurs promesses ? Amorcer le changement tant désiré ? Sans quoi, le mécontentement pourrait laisser place aux troubles…

3 - UN DÉSORDRE MONDIAL AMPLIFIÉ 

M. Trump pourrait pousser l'Ukraine à conclure un accord avec la Russie et laisser les mains libres à Israël dans ses conflits à Gaza, au Liban ou sur la frontière syrienne. La posture plus transactionnelle des États-Unis, marquée par un scepticisme envers les engagements internationaux, pourrait encourager des acteurs comme la Chine, la Russie, l’Iran et la Corée du Nord à intensifier leurs actions d’ingérences régionales, comme au Soudan. En cas de tensions autour de Taïwan ou en mer de Chine méridionale, l’engagement américain face à la Chine n’est pas certain…

4 - DES RIVALITÉS COMMERCIALES ACCRUES 

Pour l’instant, la rivalité entre les États-Unis et la Chine se traduit principalement par une guerre commerciale, avec l’augmentation des droits de douane par les États-Unis, y compris pour ses partenaires. En réponse, les entreprises chinoises cherchent à contourner ces restrictions en s'implantant à l'étranger, notamment au Mexique et en Hongrie, tout en explorant de nouveaux marchés dans le Sud global. Plutôt que de se découpler, elles poursuivent une stratégie d'expansion internationale, et ce, malgré un contexte protectionniste global croissant.

5 - LE « BOOM » DES TECHNOLOGIES « VERTES » 

Le gouvernement chinois a misé sur l’exportation massive de panneaux solaires, de batteries et de véhicules électriques pour compenser une économie intérieure qui faiblit. Cette stratégie a débouché sur une explosion mondiale de la demande, qui dépasse toutes les prévisions, en particulier en matière d'énergie solaire et de stockage. Un tournant qui pourrait bientôt révéler si les émissions mondiales ont atteint leur pic… ou non.

6 - LA FIN DE L’INFLATION… ET APRÈS ? 

Les grandes banques centrales des pays développés célèbrent déjà leur victoire sur l’inflation par des abaissements de taux. Toutefois, les économies occidentales vont devoir faire face à de nouveaux défis : la dette sur fond de déflation… et le risque à venir d’une stagflation. Et pour ce faire, ils devront réduire drastiquement les déficits publics. Cela passera par une hausse des impôts, une baisse des dépenses ou encore des mesures favorisant la croissance. Parallèlement, de nombreux pays devront allouer davantage de ressources à la défense. Ces ajustements économiques s'annoncent douloureux. Aux États-Unis, une politique trop protectionniste avec des droits de douane élevés pourrait freiner la croissance et raviver l'inflation.

7 - DES QUESTIONS ANCESTRALES… ET UN BOULEVERSEMENT DÉMOGRAPHIQUE

Alors que l'Amérique a successivement élu les présidents les plus âgés de son histoire, force est de constater que les dirigeants mondiaux prennent de l'âge, tout comme leurs populations. Peut-être faut-il s’attendre à davantage de discussions sur les limites d'âge pour les dirigeants politiques.  La Chine, quant à elle, cherche des opportunités économiques dans un monde vieillissant. Dans certaines régions du Moyen-Orient, en revanche, une population jeune en plein essor, couplée à un manque d'emplois, pourrait provoquer de l'instabilité régionale… et être à l’origine de mouvements migratoires importants.

8 - L’IA… À UN MOMENT DÉCISIF… ET CRITIQUE !

C'est sans nul doute le plus grand pari de l'histoire des affaires : plus de 1 000 milliards de dollars ont été investis dans les centres de données pour l'intelligence artificielle. Et ce, bien que les entreprises peinent encore à en tirer pleinement parti et que l'adoption reste limitée (alors que de nombreux travailleurs l'utilisent en secret). Les investisseurs risquent-ils de perdre patience et leur sang-froid ? Ou l’IA saura-t-elle prouver sa valeur ? Avec notamment l'émergence de systèmes "agentiques" plus performants. Ou encore de réalisations autonomes complexes, telles que le développement de nouveaux médicaments, la conduite autonome, etc.

9 - LES DÉFIS DE LA LIBRE CIRCUALTION

La circulation mondiale des personnes, au-delà de celle des biens, rencontre de plus en plus d'obstacles. Les conflits mondiaux perturbent l'aviation internationale, tandis que l'Europe renforce ses contrôles aux frontières, fragilisant de fait son « système Schengen ». La réaction contre le "sur-tourisme" perdurera-t-elle ou s'atténuera-t-elle ? Il semblerait que les restrictions imposées par de nombreuses villes, d’Amsterdam à Venise, elles, demeureront…

10 - LA VIE RESTE PLEINE DE SURPRISES !

Entre tentatives d'assassinat lors de la présidentielle américaine, talkies-walkies piégés aux explosifs, fusées géantes récupérées par des bras mécaniques ou renversement de Bachar el-Assad… une leçon de 2024 est qu'il faut s'attendre à tout… et surtout à l'inimaginable. Quels événements improbables pourraient marquer 2025 ? Parmi les scénarios « loufoques » à surveiller : tempête solaire dévastatrice, découverte de textes anciens perdus, nouvelle pandémie mondiale… Seul l’avenir nous le dira !

Dans le numéro spécial " The World Ahead 2025 ", les journalistes de " The Economist " sont rejoints par des figures de premier plan dans tous les domaines : politique, économique, scientifique…

Parmi ces contributeurs figurent Edgars RINKEVICS, président de la Lettonie ; Javier MILEI, président de l'Argentine ; Sarah C. PAINE, professeur au US Naval War College ; Comfort ERO, présidente de l'International Crisis Group ; Fei-Fei LI, professeure à l'Université de Stanford et pionnière de l'IA ; Casey HANDMER, PDG de Terratorm Industries ; et Tristram HUNT, directeur du musée V&A.

Ces derniers partagent leurs réflexions et prévisions pour l'année à venir.

Couverture The economist 2025

À retrouver intégralement dans :
The Economist - The World Ahead 2025

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L'escalade du "toujours plus", un fléau social et managérial confronté à la médiocrité universelle et salvatrice.

Le principe de médiocrité est un principe cosmologique & philosophique, selon lequel la Terre et ses habitants sont banals, ordinaires ou médiocres au sein de l'Univers. Le soleil est qualifié d’étoile médiocre, de taille moyenne, située entre des milliards d'étoiles, dans un lieu quelconque de la voie lactée... Ainsi, la médiocrité au sens strict du terme, n'est pas une notion péjorative ou négative.

Dans son ouvrage original "Good Enough : The Tolerance for Mediocrity in Nature and Society", Daniel S. Milo, philosophe et naturaliste, déconstruit la théorie darwiniste de la "Loi du plus fort", appliquée au sens politique & social. Il démontre l'existence et la viabilité des êtres du vivant médiocres ou "juste bons".

Pour cela, il s'appuie sur l'homologie entre la "sélection naturelle" et la "main invisible" d'Adam Smith. La nature se perfectionne continuellement, et le marché a toujours raison. Si les êtres-vivants sont condamnés à innover et exceller, parce que telle est la loi de l’évolution, les humains n’ont pas davantage le droit de se reposer sur leurs lauriers.

Or, dans la nature, les ordinaires ou passables survivent et se reproduisent.  En effet, certaines espèces sont dotées d’attributs, parfois utiles - comme le long cou de la girafe, parfois moins - comme le système digestif complètement inadapté au régime alimentaire du panda géant. Ces caractéristiques ne sont pas déterminantes dans l’évolution, le dessein de la nature n'est pas de traquer ou d’éliminer ces espèces "médiocres".

Ainsi, mener une quête permanente vers l'exploit, le succès ou l'héroïsme est vaine. En effet, les organisations qui valorisent à outrance l'excellence, la surperformance ou encore la rivalité, ne permettent plus "l'erreur". Elles en deviennent alors paralysantes, inhibant toute créativité et chemin vers un "juste bon".

Pour évoluer, ces organisations ferventes adeptes du "toujours plus", doivent se réinventer et s'appuyer sur les ressources "moyennes". Les médiocres ou bien les "good enough" se révèlent compétents, en maîtrise de leurs domaines d'activité, conscients de leurs forces et faiblesses, ils cultivent et transmettent leurs savoirs, ils sont "juste bons". Ils ne cherchent ni la lumière, ni l'obscurité. Des ressources essentielles et pourtant peu valorisées.

Et si les médiocres étaient in fine des excellents en puissance ?

LE MANAGEMENT DE DEMAIN EST-IL CONDAMNÉ À ÊTRE MÉDIOCRE ?

Donald W. Winnicott, pédopsychiatre et psychanalyste, a développé la théorie de la "mère suffisamment bonne". Une mère n'a pas besoin (ne doit pas) d’être parfaite pour élever un enfant sain, équilibré & créatif. L'acceptation des imperfections permet à l'enfant de développer une capacité de résilience, d'initiative, d'affirmer son expression de soi. Il n'est pas en attente de satisfaction immédiate et totale.

Transposé au management, le concept de la "mère suffisamment bonne" introduit l'idée d'un manager "juste bon". Un management conscient que la perfection est inatteignable voire contre-productive.

Un rôle crucial pour enrayer l'escalade constante du "toujours plus". Ces managers sont les émissaires d'une croissance saine, ayant pour ambition de créer un environnement bienveillant et sécurisant, qui favorise l'apprentissage, l'expérimentation et l'échec (perçu comme une opportunité). Un management caractérisé par un équilibre entre confiance, autonomie et accompagnement. Une approche en rupture avec les modes de management actuels qui prônent le contrôle, les processus intangibles, la performance & les résultats quantitatifs.

Pour cela, il est urgent de renoncer au goût de l'excellence et d'encourager la libération des egos. En effet, le rayonnement du "juste bon" requiert une acceptation sans réserve de l'erreur et une confiance auprès des collaborateurs, du management, mais aussi des équipes dirigeantes.

Le "juste bon", c'est aussi l'opportunité de décomplexer le management (nous ne sommes pas tous des managers, leaders inspirants, charismatiques… et c'est une bonne nouvelle !) et d'encourager, faciliter les prises de décision. Un manager "juste bon" est un guide, défenseur de l'erreur, de l'initiative individuelle, de la créativité, dans un environnement bienveillant. Un éclaireur suffisamment clairvoyant envers lui-même, pour apporter reconnaissance, autonomie & bien-être professionnel (il est peut-être ici finalement notre leader inspirant ?).

En bref, le "juste bon" offre une voie prometteuse pour les organisations à la recherche d'une croissance raisonnée, tout en favorisant le bien-être et développement professionnel de ses collaborateurs.

LE MODÈLE « JUSTE BON » EST-IL COMPATIBLE AVEC L’ESSOR DE L’IA GÉNÉRATIVE ?

Une intégration éthique et responsable de l’intelligence artificielle pourrait favoriser l’atteinte du "juste bon". Déléguer aux outils les tâches chronophages et à faible impact, permettrait de libérer du temps pour les initiatives à plus forte valeur ajoutée, comme l'engagement des collaborateurs, le développement du leadership ou encore l'accompagnement personnalisé des clients et partenaires.

Cependant, l’utilisation de l’IA se devra impérativement d’être raisonnée et adaptée aux usages définis, au risque de se complaire dans une exigence moyenne, qui deviendrait alors antinomique du "juste bon".

Une utilisation raisonnée, est indispensable tant sur l’aspect humain qu’environnemental. En effet, l’IA est extrêmement gourmande en ressources et requiert une grande quantité d’énergie pour fonctionner. Ainsi, le modèle du "juste bon" invite également les organisations à se projeter dans une nouvelle dynamique de croissance équilibrée. 

C’est une approche holistique qui nécessite de repenser nos modèles économiques pour se dévêtir du "sur" : surproduction, surconsommation, surperformance… au profit d'un modèle durable, avec des ressources terrestres limitées, mais des ressources humaines infinies.

Chez ACT-ON STRATEGY, nous vous accompagnons à chaque étape de votre transformation, quelle qu’elle soit… pour définir les solutions humaines et technologiques alignées avec vos enjeux et vos valeurs, et ainsi créer ensemble un impact durable. 

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Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi, malgré des heures supplémentaires et un effort constant, atteindre le sommet de votre performance semblait hors de portée ?
Gérer sa vie professionnelle, c’est un peu comme gérer sa carrière de sportif haut niveau : il est important d’apprendre à piloter son corps et son esprit ! L'optimisation de la performance repose sur une multitude de facteurs qui vont bien au-delà de la simple pratique ou de l'effort direct.
Tout comme un athlète doit accorder une importance capitale au repos, à l'alimentation et à la gestion du stress, dans le monde du travail, une attention similaire, et malheureusement bien trop souvent oubliée, doit être accordée à ces éléments qui impactent indirectement notre capacité à travailler efficacement.
Les ignorer peut compromettre non seulement la qualité et la quantité de notre travail, mais aussi notre santé.
LE REPOS UNE NECESSITE, PAS UN LUXE !

Un athlète qui néglige l'importance de son sommeil ou ne se ménage pas des périodes adéquates de récupération court le risque de surcharge, de fatigue chronique et de blessures (Doherty et al., 2021 ; Cunha et al., 2023).

Par exemple, Lebron James, la superstar NBA, affirme que dormir jusqu’à 11 heures par nuit lui permet de bien récupérer et de performer au meilleur niveau (Connley, 2018).

Cette réalité trouve un écho similaire dans le milieu professionnel où le manque de repos et la culture du « toujours actif » peuvent mener à l'épuisement professionnel.

Par exemple, l'insuffisance chronique de sommeil accroît le niveau de cortisol dans l'organisme et réduit notre aptitude à surmonter le stress (Nollet et al., 2020). De plus, des recherches ont démontré qu'un déficit en sommeil peut entraver l'acquisition de nouvelles connaissances (Newbury et al., 2021) et diminuer nos capacités de concentration et de réaction rapide (Amanda et al., 2020).

Le sommeil joue donc un rôle très important. Par exemple, Warren Buffet, une référence en investissement, dort 8 heures ou plus par nuit et explique que cela est crucial pour être éclairé et performant durant sa journée (Adamczyk, 2023).

L'ALIMENTATION : LE CARBURANT DE NOTRE EFFICACITE

Une alimentation adéquate pour un sportif de haut niveau apporte un niveau d’énergie maximal pour l'entraînement et la compétition, favorise une récupération musculaire rapide et soutient la croissance et la réparation musculaire (Richards, 2021).

Concernant le monde professionnel, il est important de faire attention à notre alimentation. Par exemple, l’alimentation équilibrée riche en nutriments essentiels comme des acides gras oméga-3, des protéines de haute qualité et des glucides à faible indice glycémique aide à stabiliser le taux de glucose sanguin, réduit l'inflammation et soutient le fonctionnement optimal du cerveau (Grimani, 2019).

De plus, l'incorporation d'aliments spécifiques, comme les légumes à feuilles vertes riches en fer et les baies riches en antioxydants, ainsi qu’une hydratation adaptée, peuvent contribuer directement à une meilleure capacité de concentration cognitive (Drewnowski 2020 ; Ekstrand et al., 2021).

En revanche, une alimentation malsaine, par exemple trop sucrée ou trop grasse, diminue notre aptitude d’attention (Ginieis, 2018 ; Caldwell, 2020).

LE STRESS : L'ADVERSAIRE INVISIBLE DE LA PERFORMANCE 

Dans le domaine sportif, une étude a révélé que le stress entrave la concentration, la prise de décision, la coordination physique, le niveau d’énergie, la motivation, et par conséquent réduit la performance physique (Rano, 2019).

Le stress au travail impacte négativement les capacités cognitives, le repos et les habitudes alimentaires, réduisant ainsi la productivité et la qualité du travail (Abramson, 2022).

De plus, le stress chronique diminue l’engagement et la motivation des employés et augmente l’absentéisme (Chen et al., 2022). À méditer !

TROUVER DES SOLUTIONS... ET AGIR !

Finalement, bien que l'impact significatif du sommeil, de l'alimentation et de la gestion du stress sur la performance professionnelle soit reconnu, l’écosystème professionnel a encore une grande marge d’évolution (en Suisse, comme ailleurs).

Il s'agit d'une responsabilité partagée entre collaborateurs et employeurs, chacun ayant un rôle à jouer dans la promotion de la gestion du bien-être au travail.

Pour les collaborateurs, il est positif de comprendre ou de visualiser qu'être compétent professionnellement équivaut à être un sportif. Comme le dit Kastor (2018), « Être sportif est un mode de vie : ce que nous faisons hors de l’entraînement compte autant que les efforts pendant ».

Cela souligne l'importance d'investir dans notre bien-être pour améliorer notre performance globale. À l’exemple des athlètes qui doivent souvent prendre l'initiative d'apprendre, de grandir et de s'informer au-delà des conseils de leurs entraîneurs, chaque collaborateur doit être proactif dans sa gestion du repos, de l’alimentation et du stress.

Aujourd'hui, une abondance d'informations et de ressources est accessible gratuitement en ligne, offrant à chacun les outils pour s'éduquer et expérimenter. Ce processus est hautement individuel : ce qui fonctionne pour l'un peut ne pas convenir à l'autre.

L'important est de persévérer, d’apprendre de ce qui ne fonctionne pas, d'essayer différentes stratégies et d'ajuster en fonction de ses propres réactions et besoins, forgeant ainsi un chemin unique vers la performance désirée.

D’autre part, les organisations doivent se responsabiliser et continuellement valoriser ces éléments de santé. Les actions adaptées à mettre en place sont très dépendantes du contexte de l’organisation.

QUELQUES MESURES DE "BASE" A INTRODUIRE... BY ACT-ON SWITZERLAND !

Par ailleurs, pour développer une organisation saine sur le long terme, il est crucial d'intégrer le bien-être dans les valeurs fondamentales de l'organisation, en agissant sur la culture d’entreprise, bien que ce processus prenne plus de temps.

Cela passe par le leadership exemplaire des dirigeants, la promotion et la valorisation des pratiques de bien-être au quotidien et l'encouragement d'une communication ouverte autour de la santé physique et mentale.

Une envie ? Un projet ? Nos équipes sont à votre disposition pour avancer sur le sujet… En France, en Suisse, en Belgique, en Allemagne… Contactez-nous !

Notes de bas de page :

Abramson, A. (2022). The burnout and stress spectrum. APA Monitor on Psychology, 53(1). Récupéré de https://www.apa.org/monitor/2022/01/special-burnout-stress

Adamczyk, A. (2023, Août 30). 93-year-old Warren Buffett, the most famous investor alive, has a remarkably healthy work-life balance. Fortune. https://fortune.com/2023/08/30/warren-buffett-work-life-balance-susprisingly-healty/

Caldwell, A. E. (2020). Our ability to focus may falter after eating one meal high in saturated fat. The Ohio State University News. Récupéré de https://news.osu.edu/our-ability-to-focus-may-falter-after-eating-one-meal-high-in-saturated-fat/

Chen, B., Wang, L., Li, B., & Liu, W. (2022). Work stress, mental health, and employee performance. Frontiers in Psychology, 13. https://doi.org/10.3389/fpsyg.2022.1006580

Connley, C. (2018, Décembre 8). LeBron James reveals the nighttime routine that helps him perform ‘at the highest level’. CNBC. https://www.cnbc.com/2018/12/21/lebron-james-reveals-the-nighttime-routine-that-sets-him-up-for-success.html

Cunha, L. A., Costa, J., Marques, E. A., Brito, J., Lastella, M., & Figueiredo, P. (2023). The impact of sleep interventions on athletic performance: A systematic review. Sports Medicine - Open, 9(1). https://doi.org/10.1186/s40798-023-00599-z

Doherty, R., Madigan, S. M., Nevill, A. M., Warrington, G. D., & Ellis, J. (2021). The sleep and recovery practices of athletes. Nutrients, 13(4), 1330. https://doi.org/10.3390/nu13041330

Drewnowski, A. (2019). Impact of nutrition interventions and dietary nutrient density on productivity in the workplace. Nutrition Reviews, 78(3), 215-224. https://doi.org/10.1093/nutrit/nuz088

Dutheil, F., Danini, B., Bagheri, R., Fantini, M. L., Pereira, B., Moustafa, F., Trousselard, M., & Navel, V. (2021). Effects of a short daytime nap on the cognitive performance: A systematic review and meta-analysis. International Journal of Environmental Research and Public Health, 18(19), 10212. https://doi.org/10.3390/ijerph181910212

Ekstrand, B., Scheers, N., Rasmussen, M. K., Young, J. F., Ross, A. B., & Landberg, R. (2020). Brain foods - the role of diet in brain performance and health. Nutrition Reviews, 79(6), 693-708. https://doi.org/10.1093/nutrit/nuaa091

Ginieis, R., Franz, E. A., Oey, I., & Peng, M. (2018). The “sweet” effect: Comparative assessments of dietary sugars on cognitive performance. Physiology & Behavior, 184, 242-247. https://doi.org/10.1016/j.physbeh.2017.12.010

Grimani, A., Aboagye, E., & Kwak, L. (2019). The effectiveness of workplace nutrition and physical activity interventions in improving productivity, work performance and workability: A systematic review. BMC Public Health, 19(1). https://doi.org/10.1186/s12889-019-8033-1

Hudson, A. N., Van Dongen, H. P. A., & Honn, K. A. (2019). Sleep deprivation, vigilant attention, and brain function: A review. Neuropsychopharmacology, 45(1), 21-30. https://doi.org/10.1038/s41386-019-0432-6

Kastor, D., & Hamilton, M. (2018). Let your mind run : A Memoir of Thinking My Way to Victory. Crown.

Newbury, C. R., Crowley, R., Rastle, K., & Tamminen, J. (2021). Sleep deprivation and memory: Meta- analytic reviews of studies on sleep deprivation before and after learning. Psychological Bulletin, 147(11), 1215-1240. https://doi.org/10.1037/bul0000348

Nollet, M., Wisden, W., & Franks, N. P. (2020). Sleep deprivation and stress: A reciprocal relationship. Interface Focus, 10(3), 20190092. https://doi.org/10.1098/rsfs.2019.0092

Rano, J., Fridén, C., & Eek, F. (2019). Effects of acute psychological stress on athletic performance in elite male swimmers. Journal of Sports Medicine and Physical Fitness, 59(6). https://doi.org/10.23736/s0022-4707.18.08493-1

Richards, E. (2021). Nutrition for athletes. Medical News Today. Récupéré de https://www.medicalnewstoday.com/articles/nutrition-for-athletes

Depuis l'avènement de l'intelligence artificielle (IA) et de l'automatisation, de nombreuses inquiétudes se sont exprimées quant à l'avenir de l'emploi humain. Certains craignent que les machines intelligentes remplacent les travailleurs humains et prennent le contrôle. Il est toutefois essentiel de comprendre que l'IA et l'automatisation ne sont pas des forces destructrices, mais plutôt des outils puissants qui peuvent compléter, assister et améliorer les capacités humaines. Si ces dernières transformeront à coup sûr le monde du travail, elles n’ont pas vocation à remplacer l’humain.
L'INTELLIGENCE ÉMOTIONNELLE ET LA CRÉATIVITÉ : DES ATOUTS "HUMAINS" INDÉNIABLES

L'une des principales forces de l'humain réside dans son intelligence émotionnelle et sa créativité. Ces capacités sont profondément ancrées dans notre nature et difficiles à reproduire par des machines.

L'intelligence artificielle est certes capable d'analyser d'énormes quantités de données et fournir des réponses basées sur des modèles préexistants, mais elle ne peut rivaliser avec l'empathie, l'intuition et la compréhension émotionnelle. ChatGPT - IA dite générative - ne sait pas sortir de son cadre, son corpus et ne sait donc pas innover.

Les emplois qui nécessitent des interactions humaines, tels que les métiers du conseil, de la thérapie, de l'enseignement et de la créativité artistique, resteront donc l'apanage des êtres humains.L'IA peut toutefois être utilisée comme un outil précieux pour aider les professionnels de ces domaines, en fournissant des informations supplémentaires et des analyses approfondies.

Par exemple, les professionnels de la santé peuvent utiliser l'IA pour aider à diagnostiquer plus rapidement et précisément certaines maladies, mais c'est le médecin qui, grâce à son expérience et sa compréhension des besoins émotionnels des patients, peut prendre des décisions éclairées et fournir un soutien empathique.

LA COMPLÉMENTARITÉ HOMME-MACHINE : UNE COLLABORATION FRUCTUEUSE

L'IA et l'automatisation ne doivent donc pas être perçues comme des concurrentes de l'homme, mais plutôt comme des collaboratrices. L'intégration de l'IA et de l'automatisation dans les processus de travail peut libérer les humains des tâches répétitives et fastidieuses, leur permettant ainsi de se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée.

Les machines peuvent effectuer et prendre en charge des calculs complexes, trier des données, automatiser des processus, mais c'est l'humain qui peut apporter la perspective, le jugement critique et la prise de décision basée sur des facteurs non quantifiables.

La complémentarité entre l'homme et la machine peut donc conduire à une productivité accrue, à une meilleure efficacité et à des résultats plus innovants.

Par exemple, dans le domaine de la conception architecturale, l'IA peut générer rapidement des modèles 3D et optimiser les plans, mais c'est l'architecte qui peut apporter sa créativité, sa vision artistique et son expertise pour créer des espaces uniques et adaptés aux besoins des individus.

LA VALEUR AJOUTÉE INESTIMABLE DES COMPÉTENCES HUMAINES UNIQUES

Alors que certaines tâches peuvent être automatisées, de nouvelles compétences et connaissances seront demandées dans une nouvelle économie axée sur l'IA. Les compétences humaines uniques, telles que la pensée critique, la résolution de problèmes complexes, la communication efficace et l'adaptabilité, deviendront de plus en plus valorisées.

Les emplois qui nécessitent une interaction sociale, la gestion des relations, la créativité, le leadership et la capacité à s'adapter à des situations changeantes ne peuvent être remplacés par des machines.

Par ailleurs, les humains ont la capacité d'apprendre en continu, de s'adapter à de nouvelles situations et de développer des compétences transférables, ce qui les rend indispensables dans le monde du travail.

Par exemple, les compétences en leadership, la capacité à travailler en équipe et à motiver les autres sont essentielles pour diriger une entreprise. Les machines peuvent faciliter certaines tâches de gestion, mais c'est l'humain qui peut comprendre les motivations individuelles, inspirer une vision et prendre des décisions stratégiques.

PRENDRE L'IA ET L'AUTOMATISATION POUR CE QU’ELLES SONT : DES OUTILS !

Il convient de ne pas prendre l’IA et l’automatisation pour autre chose que ce qu’elles sont… C’est à dire des outils qui peuvent transformer le monde du travail. Ce qui ne rime pas forcément avec une menace directe pour l'emploi humain. 

Les compétences humaines uniques, telles que l'intelligence émotionnelle, la créativité et la capacité à s'adapter, restent irremplaçables. L'avenir du travail sera caractérisé par une collaboration fructueuse entre l'homme et la machine, où les machines soutiendront et amélioreront les capacités humaines.

Au lieu de craindre la disparition des emplois, nous devrions nous concentrer sur l'apprentissage continu, le développement de compétences « sur-humaines » et l'adaptation aux nouvelles opportunités offertes par l'IA et l'automatisation.

Ainsi, l’humain peut façonner un avenir où il restera au cœur de la réussite économique et sociale. Et comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement ?


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