L'engagement selon Sandrine DIAS : agir avec l'association Kodiko

Par cette « rubrique », nous souhaitons permettre à chaque collaborateur d’ACT-ON GROUP de partager à tous un engagement, une contribution humaine et solidaire… au service des plus fragiles, de la planète ou de toute autre cause qui vous tiendrait à cœur.

Sandrine D. nous invite à découvrir son engagement pour Kodiko, une association qui œuvre en faveur de l'insertion professionnelle des personnes réfugiées. Voici son témoignage…

Comment a débuté ton engagement avec Kodiko ?

Tout a commencé il y a un an, quand je suis tombée par hasard sur une vidéo qui m’a interpellée. On y voyait un "speed-meeting" professionnel à destination de personnes réfugiées, organisé par l’association Kodiko. Le témoignage d’un des participants m’a beaucoup touchée, et c’est pourquoi j’ai décidé de prendre contact avec l’association.

J’avais déjà eu l’occasion, lors d’une expérience professionnelle passée dans les Ressources Humaines, de travailler avec des personnes réfugiées. Un public qui m’était alors inconnu et très différent de mes interlocuteurs habituels. J’avais été frappée par leurs parcours de vie extraordinaires et leur motivation à toute épreuve… Tous les participants à notre formation démontraient une vraie envie de s’en sortir, de tout donner pour y arriver…

Ce qui m’avait aussi marquée, c’était de constater comment le moindre conseil, pour un CV ou une lettre de motivation, voire un simple échange, pouvait prendre une dimension énorme à leurs yeux. Alors que je n’avais vraiment pas le sentiment de leur apporter grand-chose… Depuis, j’ai toujours gardé l’envie de renouveler l’expérience.

Pourquoi avoir choisi de t'engager avec Kodiko ?

Au-delà du témoignage sur le "speed- meeting", c’est vraiment leur approche unique qui m’a convaincue. L’association propose aux personnes réfugiées de suivre - sur candidature, car les places sont limitées - un programme d’accompagnement professionnel gratuit, d’une durée de 6 mois. Mais contrairement à d’autres initiatives, celle-ci n’est pas pensée comme un "service" que l’on rend à des personnes en difficulté, mais comme un véritable échange entre pairs, avec l’opportunité d’apprendre les uns des autres. C’est pourquoi Kodiko préfère parler de "co-training", plutôt que de mentorat. Et c’est une vision du bénévolat qui correspond parfaitement à mes valeurs.

Comment s'est déroulée ton intégration dans l'association Kodiko ?

Après avoir rempli un questionnaire en ligne et passé un entretien de motivation, j’ai pu sélectionner les missions du programme qui me correspondaient le plus. Kodiko permet d’avoir des engagements ponctuels, (participation à des "speed-meetings", sélection des candidats), mais aussi d’assurer des missions un peu plus longues, comme l’animation d’ateliers thématiques ou les échanges en français, sur lesquels mon choix s’est porté.

Avant que l’association ne me présente mon premier binôme, j’ai d’abord suivi une courte formation sur la thématique de l’asile. Pour mieux en comprendre les enjeux et me préparer à ma mission, car les échanges ne s’improvisent pas. Kodiko n’a posé ensuite qu’une seule « obligation » : avoir 8 échanges, étalés sur un mois et demi. Ce qui était tout à fait gérable pour moi, d’autant plus que je pouvais les réaliser le jour de mon choix, et à distance.

Peux-tu nous parler de tes rencontres et de ce que tu en retiens ?

A ce jour, j’ai déjà accompagné deux personnes, une jeune femme géorgienne et une mère de famille nigériane. J’échange désormais avec une étudiante somalienne. Des profils avec des recherches d’emploi et des problématiques très différentes, ce qui rend chaque suivi unique… Avec la première, nous avons même conclu nos échanges par une visite au musée - une belle façon de travailler son vocabulaire culturel, tout en découvrant de nouvelles choses.

Comment l'association Kodiko accompagne-t-il les bénévoles dans leur mission ?

Les membres de Kodiko restent très disponibles tout au long du programme, tant pour les personnes réfugiées que pour les bénévoles. Par exemple, quand des questions dépassaient mon domaine de compétences, notamment sur des démarches administratives, je pouvais facilement orienter mes binômes vers les bonnes personnes au sein de l’association. Non seulement Kodiko propose un accompagnement concret à la recherche d’emploi, avec des solutions pratiques qui permettent aux personnes réfugiées d’accéder au monde professionnel, mais ils n’en oublient pas pour autant les autres freins auxquels elles peuvent faire face au quotidien.

Pour les bénévoles, participer à ce programme permet vraiment de dépasser tous les stéréotypes sur les réfugiés. On découvre d’autres cultures, d’autres réalités que la sienne et des personnes dont la résilience force l’admiration. Oui, leurs histoires peuvent être marquées par des épreuves, mais ce qui les définit vraiment, ce sont leurs talents et leurs compétences.

Selon toi, quel rôle les entreprises peuvent-elles jouer dans cette démarche ?

Je suis convaincue que les entreprises gagneraient énormément à s’ouvrir davantage aux personnes réfugiées. Il ne s’agit pas seulement de responsabilité sociale, mais d’une véritable opportunité : ces profils apportent des regards nouveaux et une richesse d’expériences qui peuvent transformer toute une équipe positivement.

Un mot pour conclure ?

Si vous aimez l’idée d’un accompagnement basé sur l’échange et la réciprocité, et que vous pouvez consacrer un peu de votre temps à cette aventure, je vous encourage vivement à rejoindre Kodiko. Ce qu’on en retire est inestimable. C’est une expérience humaine qui nous transforme, autant qu’elle transforme ceux qu’on accompagne.

À travers le témoignage de Sandrine Dias, c'est tout l'esprit de l'engagement que nous souhaitons valoriser. Chez ACT-ON GROUP, nous pensons que chaque initiative contribue à un impact collectif positif.

Pour prolonger cet élan d’engagement, nous vous invitons à découvrir les belles initiatives portées par Kodiko sur leur site.

Découvrez d'autres initiatives solidaires de nos collaborateurs comme Octobre Rose par Fabienne BOUJU-OUVRARD.