Par cette « rubrique », nous souhaitons permettre à chaque collaborateur d’ACT-ON GROUP de partager à tous un engagement, une contribution humaine et solidaire… au service des plus fragiles, de la planète ou de toute autre cause qui vous tiendrait à cœur.
Kaoutar SAYDY GOUASMI, consultante ACT-ON STRATEGY nous invite ce mois-ci à découvrir « Les Jardins d’âmA», association qui œuvre en faveur des filières physiologiques et accompagne futurs et jeunes parents. Voici son témoignage…
« Lorsque j’ai découvert que j’allais avoir un 2ème enfant, j’ai tout de suite souhaité vivre cette grossesse différemment de la première. Je voulais être plus connectée à mes besoins, à ma nature profonde et ne pas avoir de péridurale. J’ai commencé à faire des recherches sur les options existantes, et c’est ainsi que j’ai découvert les filières physiologiques.
Ces filières permettent aux couples attendant un enfant une prise en charge moins médicalisée et beaucoup plus naturelle. Peu nombreuses en France, les places y sont chères et soumises à des critères de sélection précis. Il faut demander à les intégrer, ne pas présenter de risques de santé majeur et avoir une grossesse unique (pas de jumeaux).
J’ai donc soumis une candidature pour la filière « Anaé » à l’hôpital Simone Veil à Eaubonne et j’ai eu la chance d’être acceptée. Je ne regrette pas ce choix, car cette expérience a été très épanouissante. Malgré le manque d’effectifs et le peu de budget alloué à ce service, j’ai bénéficié d’un suivi exemplaire.
L’équipe médicale m’a proposé de nombreux soins alternatifs, comme l’acupuncture ou la réflexologie, pour soulager les maux courants de la grossesse et ne pas souffrir pendant l’accouchement. J’ai aussi beaucoup apprécié les échanges avec les autres futurs parents, encouragés au sein de la filière.
C’est d’ailleurs au fil de ces échanges, auxquels participait l’équipe médicale, qu’est née l’idée de créer l’association « Les Jardins d’âmA ». Nous avions à cœur de soutenir « Anaé » et les filières physiologiques qui souffrent beaucoup des cost cutting mais aussi d’un manque de visibilité. De plus, nous voulions sensibiliser les futurs parents, en particulier les femmes, à leur liberté de choix. Quant à l’accompagnement dont ils veulent bénéficier, aux décisions médicales (qu’elles concernent leur propre santé ou celle de leur enfant à naître) … Car être parent, c’est un choix, non une fatalité.
Notre initiative a été très bien reçue par les services petite enfance et la mairie de Sannois qui nous ont aidé à trouver un espace - à la médiathèque André-Cancelier - pour accueillir nos bénéficiaires.
Nous avons commencé par proposer un accès aux médecines douces. De nombreux praticiens animent aujourd’hui, sur la base du volontariat, des ateliers 100% gratuits de sophrologie, de shiatsu, etc. Très rapidement, grâce aux retours terrains, notre offre s’est élargie : nous avons mis en place des groupes de parole autour de sujets variés comme le baby clash, le rôle de co-parent ou encore des spectacles pour les enfants. C’est donc tout naturellement que nos missions ont évolué vers un accompagnement plus général de la parentalité.
Nous ciblons aussi les professionnels de santé et avons organisé de nombreux événements en ce sens : tables-rondes, journées portes ouvertes autour de la petite enfance ou encore rencontres entre les équipes de l’hôpital Simone Veil et celles des PMI...
En seulement une année, nous avons non seulement su toucher un public, mais aussi collecté plusieurs subventions et développé de nombreux partenariats. Surtout, nous avons su rester fidèles à l’esprit de village qui nous tenait tant à cœur, lorsque nous avons créé « les Jardins d'âmA ».
Je suis très fière de participer à cette belle initiative et contribuer à construire pour nos bénéficiaires un cadre sécurisé et sécurisant. Déjà membre du conseil d’administration, j’ai été nommée, il y a peu, trésorière adjointe de l’association. Je suis également en charge de la commission « Charte éthique et valeurs ». Et, dès que je le peux, j’aide pour d’autres tâches.
« Les Jardins d'âmA » m’ont permis de faire le lien avec les petites contributions que je faisais dans ma sphère intime et mon désir de participer à un projet de société. Nous vivons dans un monde qui évolue rapidement et nous sommes confrontés en permanence à une pléthore d’informations. Il est plus difficile de distinguer le vrai du faux et tout le monde n’a pas toujours les outils pour y parvenir.
Il ne s’agit pas seulement pour moi de partager mon expérience, mais aussi d’apprendre. Au sein des « Jardins d'âmA », nous coconstruisons un modèle de parentalité qui est, pour moi, le noyau d’une société équilibrée. Une société qui accueillera nos enfants. »
Pour en savoir plus :
https://www.instagram.com/lesjardinsdama/?igsh=MXNkdG5uMTY1ejh3Mg%3D%3D
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